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Ils ont été réveillés par les cris de la « Muette de Portici » ..Cette affaire commence de faēon « bizarre » : des esclaves qui sortent vivant dun tombeau ,aprčs avoir été réveillés par les cris dune « muette » ..Enfin bon voyons la suite pour voir si ēa tient la route Ben « oui » mais cest une histoire « ą la Belge » ..Qui étaient les révolutionnaires belges ?Une étude par lieu de résidence est trčs claire : 90% de bruxellois stricts 95 % de bruxellois et communes limitrophes Une étude pat lieu de naissance est aussi claire mais dune autre faēon : 75 % de bruxellois 12.5 % de nouveaux habitants venus de Flandres 12.5% de nouveau habitants venus de Wallonie. Bruxelles était en effet en « boum » de population car elle était devenue avec 110.000 habitants la ville administrative du Sud Pays Bas .Combien étaient-ils ?Comme toujours, suivant la police ou les manifestants, le nombre de manifestants varie sensiblement Suivant les témoins de lépoque (hollandais et révolutionnaires : toute la ville (110.000 habitants) . Par recoupements historiques : de lordre de 1000 ą 2000 Pourquoi étaient-ils révolutionnaires ? Pour la plupart .on nen sait strictement rien ! . Daprčs les témoins , les plus excités étaient des hommes dans la trentaine qui avaient perdu leur emploi ou étaient sur le point de le perdre .Ils nétaient « pas content » et leurs occupations étaient entre lestaminet et la barricade, mais jamais dexactions, ni de pillages . La séquence des évčnements : Le facteur déclenchant se trouve dans le climat général révolutionnaire, et plus encore dans le climat franēais qui viennent en juillet de renverser un Roi de Droit Divin au pouvoir absolu (Charles X) par un Roi Constitutionnel sans pouvoir réel (Louis Philippe) .La crise économique due aux débuts de lindustrie amčne « farine au moulin » Il ne reste plus que lallumette . Le spectacle théātral « la Muette de Portici » allume la mčche Il sen suit surtout des exactions ,pillages et incendies de biens appartenant ą des cadres administratifs bruxellois au service des hollandais ainsi que la destruction de certaines manufactures industrielles dont les machines sont vues comme « cause » du chōmage Mais laffaire prend de lampleur et les bourgeois commencent ą paniquer « sérieusement » Ils organisent donc une « Garde bourgeoise » qui au prix de quelques dizaines de morts ramčne le calme .La situation est néanmoins instable et ils envoient au Roi de Hollande une délégation demandant non pas lIndépendance, mais lautonomie administrative . Les premiers « révolutionnaires » ne réclament pas lIndépendance ,mais lAutonomie.Les hollandais envoient larmée, qui est une armée territoriale, donc en grande partie « belge » néanmoins cest encore « unie » quelle va participer aux combats qui vont suivre .. Devant larrivée de larmée hollandaise ą Bruxelles ,cest la débandade totale des cadres « révolutionnaires »,mais une réaction populaire armée avec la création de corps francs qui combattent les hollandais . Les combats sont féroces dans les petites rues de Bruxelles,et autour du Palais Royal .Devant lagitation, la Hollande proclame la scission « administrative » . Mais il est trop tard ; il y a eu les morts des journées de septembre . Les Belges ne proclament pas encore lindépendance du territoire ,mais il y a encore de lagitation « partout » . Larmée « hollandaise » est alors constituée de compagnies territoriales tant belges que hollandaises . Lannonce de lindépendance a pour effet de créer de lagitation dans les casernes, et la rébellion des unités « belges » qui semparent de la quasi-totalité du territoire . Un accord de cessez le feu est réalisé et effectif partout sauf ą Anvers oł des combats sporadiques continuent, mais cest suffisant pour que les hollandais fassent bombarder la ville par leurs navires ; ce seront les bombardements doctobre qui auront comme conséquence un « point de non retour » . Et la déclaration dIndépendance . Le premier « mauvais choix » du Roi un choix « ą la Belge » . Une fois la Déclaration dIndépendance faite, il faut encore choisir un Roi .Un choix « utilitaire » est dabord envisagé : prendre un membre de la famille des « Nassau » de telle faēon quil y ait Indépendance sans Indépendance et surtout maintien des relations économiques avec les hollandais .Cette idée géniale se heurte cependant aux souvenirs du bombardement dAnvers et est écartée . Le second mauvais choix du Roi un Roi Franēais . choix du Roi des BelgesLe second choix « belge » a été aussi « malheureux » que le premier : le fils du Roi de France !Le Roi de France refuse immédiatement que son fils devienne Roi des Belges pour 2 raisons : Cela créerait des tensions énormes avec lAngleterre et peut źtre mźme une guerre si le fils du Roi de France devient le Roi des Belges ,pays voisins .(En fait et mutatis mutandis, on recréerait en quelque sorte une situation analogue ą celle de la succession au trōne dEspagne ) . Léconomie belge était en avance sur léconomie franēaise sur le plan de lindustrialisation et le risque dalliance ou dunification allait créer un seisme industriel en France . Le 3° choix est « le bon » .Le prince de Saxe Cobourg Gotha semble pour finir un choix idéal surtout pour les anglais qui par ailleurs décident de tout ą lépoque : les anglais le connaissent bien : il fait antichambre depuis des années ą la Cour dAngleterre Il nest ni franēais, ni hollandais Il est anglo-allemand Il est protestant Il y a aussi de petits problčmes : Il est protestant dans un pays catholique Il ne parle pas le franēais .. Par ailleurs Léopold 1° ne tient pas ą sembarquer dans une affaire foireuse avec le conflit latent du Grand Duché de Luxembourg, et il exige que cette affaire soit clarifiée « avant » sa prise de pouvoir en dautres termes , quon se débarrasse du Grand Duché Conséquences immédiates de lIndépendance : En Europe tout le monde semble « content » mais pas en Hollande La Hollande envoie une armée en Belgique ; une armée aguerrie, bien commandée et bien dotée en artillerie .Larmée belge ą peine née et sans matériel ne peut offrir aucune résistance crédible quune guerre de guérilla .Les troupes hollandaises sengouffrent pratiquement jusque Bruxelles ,quand il se passe deux choses : Dans son dos ,larmée hollandaise se voit attaquée sur ses arričres et sa ligne de communication par un corps de « volontaires ».De face une armée envoyée par la France (larmée du Nord) ą la demande de Léopold 1° qui arguait des traités de « garantie » de lIndépendance belge .Larmée franēaise repousse larmée hollandaise jusque Anvers oł elle se retranche dans les forts mais non dans la ville .La marine hollandaise bombarde la ville dAnvers ,ce qui crée dimportantes destructions et met tout le monde daccord contre les hollandais .Le sičge continue et les hollandais sont obligés de capituler ; larme secrčte des franēais était les premiers mortiers qui savaient faire des tirs paraboliques donc tirer au dessus dun obstacle pour atteindre leur cible . Les hollandais battus nacceptent néanmoins pas la situation et pour obtenir un Traité de Paix qui sera respecté ,il faut marchander .Le marchandage est le suivant : la paix contre La perte du Grand Duché La perte dune partie du Limbourg Un droit de péage pour les bateaux qui se rendent ą Anvers . Conséquences économiques La perte du lien avec la Hollande tant comme client que fournisseur eut des conséquences terribles en Flandre surtout dans lindustrie cotonničre gantoise et le port dAnvers .Le chōmage explosa en Flandre, mais le peuple resta « tranquille » : le départ des hollandais était mieux vécu que laugmentation du chōmage Conséquences linguistiquesSous le régime hollandais la langue était le néerlandais en Flandre et ą Bruxelles .Aprčs la révolution, la langue franēaise est devenue la langue officielle de toute ladministration et des tribunaux, car si personne ne parlait flamand en Wallonie ,tous les bourgeois parlaient franēais Conséquences scolaires Lenseignement se voit brutalement privé de moyens par le fait de lexplosion des dépenses militaires .Les mouvements catholiques se lancent dans la brčche en ouvrant des collčges (de jésuites principalement) un peu partout . Un mariage forcé Wallons-Flamands ?Non : en 1830 il ny avait pas de perception populaire « Wallon » ou « Flamand » . Une action « wallonne » anti flamande ?Non : ēa cest le résultat dune analyse « aprčs coup » et bien plus tardive ,avec les yeux non pas du 19° mais du 20° sičcle, dans un tout autre contexte : Il est vrai que les provinces insurgées étaient plus francophones que néerlandophones mais la présence des forces armées hollandaises était plus importante en Flandre quen Wallonie. La bourgeoisie qui formait lossature de la révolution était francophone que ce soit en Wallonie,ą Bruxelles ou en Flandres . Il ny avait pas de perception francophone ou néerlandophone ą ce moment . ; ēa viendra « plus tard » . Un complot franēais pour « ensuite » annexer la « Belgique » ?Non : il ny a jamais eu de liens quelconque ni politiques ni militaires entre les révolutionnaires belges et la France .Une révolution « prolétarienne » ?Non : En 1830 il ny avait pas une perception de classe sociale .Le peuple était « de mauvaise humeur » en particulier suite au chōmage consécutif aux débuts de lindustrie et ą laugmentation du coūt de la nourriture faisant suite ą une mauvaise récolte, mais il ny a jamais eu de revendications sociales ,ni dactions contre des biens des bourgeois En outre, une fois les hollandais partis, la population ouvričre a cessé ses actions révolutionnaires sans y źtre contrainte . . La réalité était plus prosaļque :Au départ ,il ny avait pas de volonté indépendantiste par contre il y avait des volontés politiques (plus dautonomie et de représentativité) et économiques (moins de taxes)Lą-dessus la riposte hollandaise et le bombardement dAnvers fut le « casus belli » empźchant tout retour en arričre . m n ° Š Ņ Ł Ū f ¼ ¾ Ā ģ B C k x y ° Ę Ņ ś ) , E F I M j k č C L U ļēßēÓŹÓŹÓĮÓĮÓēµ„„„„ē„}um„m h-(Ä mHsH hĀS mHsH hJD h